Extrait : "Avant d'être dans la police, il s'était engagé en 1932 dans l'armée, il servit tout d'abord dans
l'aviation puis dans les chars d'assaut. Embarqué en 1936 pour l'Indochine, il ne rentrera en France
qu'en août1939. Il participe à la bataille des Alpes, Il est démobilisé en 1941. Il entre alors dans
la Police Française.
Après avoir fait l'école de Police, il est affecté en 1943 au commissariat d'Annecy. C'est le récit d'un
Résistant, qui a toujours refusé la défaite et combattu pour la Liberté de la France."
Genèse du livre « Esprit de Résistance » « Histoire et Mémoire » par Jean Paul Blanc
Ce récit en deux parties raconte le parcours de Raymond Blanc, orphelin dès l’âge de 2 ans, et
Qui jeune adulte s’est engagé dans l’armée pendant dix ans. Démobilisé en 1941, et refusant la
collaboration de Vichy avec l’occupant nazi, il rejoint les résistants de Haute Savoie, sous le commandement de Tom Morel, chef du plateau des Glières.
Dénoncé par ses collègues du commissariat de police d’Annecy, il est arrêté, interné et
déporté à Buchenwald, puis dans les mines de sel de Léau-Plomnitz. Rentré malade et très affaibli, il rejoindra ces camarades disparus en 1976 après de longues souffrances.
La deuxième partie, est consacrée à son fils, victime des séquelles de la déportation.
Né trop tôt, il subira de douloureux séjours dans les hôpitaux de Lyon de 1956 à 1959. Ces deux récits ont pu être écrits grâce aux différentes conversations entre un père et son fils dans les années 60. Son fils avait gardé cela enfoui dans un coin de sa mémoire. C’est pendant la pandémie du Covid 19 que les souvenirs ont refait surface et qu’ils ont été mis par écrit à la demande ces enfants. Ces récits veulent aussi rappeler que le moral fut dans les deux cas, un moteur essentiel pour aller de l’avant. Ce fut vrai pour les déportés qui malgré les sévices tant moraux que physiques, avaient besoin d’espoir pour survivre dans les camps, et se tourner vers l’avenir à leur libération. Ce fut vrai aussi pour son fils qui a accepté bien des souffrances mais a toujours pensé qu’une vie meilleure était possible, pourvu qu’il fasse ce qu’il fallait pour se soigner. Quelles que soient les épreuves, le message est celui-ci : gardez l’espérance et la confiance pour agir en homme libre et responsable !