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Des noms, une mémoire - la résistance au cœur de notre quotidien : épisode 4

Intéressons nous aujourd'hui à un personnage qui a occupé une position importante dans la résistance iséroise, et qui, après la libération, a continué d'œuvrer pour restaurer l'Etat et la paix civile.

Albert Reynier (1889-1949)


(source photo iseremag.fr)
(source photo iseremag.fr)

Une vie fondée sur des valeurs humanistes, la droiture et le sens des responsabilités


Albert Reynier est né le 16 octobre 1889 à la Motte-d ’Aveillans, commune située dans la région naturelle de la Matheysine, non loin de la ville de La Mure.

En 1914, âgé de 25 ans, il part au front. Albert Reynier est récompensé à de multiples reprises pour ses faits de bravoure en 1918. Instituteur de formation, il quitte l’armée et part avec son épouse et ses deux fils en Tunisie. Il rentre en France en 1929. Il fut notamment directeur d’école à Izeaux et à Grenoble.


Son engagement de résistant : un exemple dans la tourmente


Homme d’une grande probité morale, sympathisant socialiste et franc-maçon, il refuse de s’accommoder des politiques discriminatoires et antidémocratiques du régime de Vichy et rejoint le mouvement Combat dès la fin de l’année 1941, entraînant d’autres instituteurs dans la résistance. Avec des camarades, il distribue des tracts et des journaux clandestins.

 En 1943, il prend le commandement départemental de l’Armée Secrète (AS) sous le pseudo de « Vauban ». Il joue un rôle clé dans l’organisation des maquis. Il échappa de peu à la St Barthélémy grenobloise, car lorsque la Gestapo vint le chercher à l'école de la Capuche, il était parti pour le Grésivaudan où il put trouver une planque. Ses qualités humanistes et son engagement sans faille font qu'Albert Reynier réussit à nouer des liens de confiance avec les différents mouvements de résistance, et devient à la libération, un acteur incontestable du renouveau de la France.


Après la victoire, il met la République au cœur de son action


Après la libération, il est nommé Préfet de l’Isère par le Comité Français de Libération Nationale (CFLN). Il œuvre pour un rétablissement rapide de la vie républicaine et la paix civile. Il occupera cette fonction jusqu’en 1949. Albert Reynier meurt le 21 janvier 1949 à Grenoble, d’une rupture d’anévrisme.


Sa mémoire est honorée et continue de vivre


  • Deux rues portent le nom d’Albert Reynier : l’une à Grenoble et l’autre à Izeaux

  • Un médaillon d'Albert Reynier est apposé rue Jules Horowitch sur le polygone scientifique de Grenoble.


    (source photo Wikipédia)



Appel aux lecteurs

Connaissez vous d’autres lieux en Isère qui honorent Albert Reynier ou d’autres figures de la Résistance ?

Partagez vos découvertes avec nous en commentaire ou proposez un sujet pour un prochain article de cette série. Ensemble, continuons à faire vivre la mémoire de ces héros.


Prochain épisode : Elisabeth RIOUX QUINTENELLE


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